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Cette œuvre d’art de l’artiste Guo O Dong a le mérite interpeller, ce dernier a infecté un petit Notebook Samsung banal de 6 virus informatiques parmi les plus dangereux au monde. La vente aux enchères a suscité grand intérêt puisque cet ordinateur peu banal a été adjugé à plus d’un million d’euros !
« La persistance du chaos »
Ce PC tout à fait commun de la marque Samsung, modèle NC10 datant de 2008 est pourtant le pire cauchemar des experts en sécurité informatique. Il abrite en effet les 6 virus les plus célèbres de ces dernières décennies qui ont défrayés la chronique avec des dégâts conséquents sur des milliers d’ordinateurs à travers le monde, touchant les particuliers comme les plus grandes entreprises.
L’artiste contemporain Guo O Dong a estimé les dégâts de ces 6 virus à hauteur de 95 milliards de dollars, c’est dire leur dangerosité.
Le cocktail infectieux est composé du virus « ILOVEYOU » (vers informatique, un des premiers à être aussi dévastateur en 2000), « SoBig » (vers informatique, 2003), « DarkTequila » (virus, vols de données notamment financières – 2013), « BlackEnergy » (spyware, cheval de troie – 2015) et enfin le plus célèbre « WANNACRY » au nom évocateur, littéralement « j’ai envie de pleurer ».
Ce dernier a notamment créé la panique en 2017, en prenant en otage les données, parfois très sensibles de grandes entreprises à travers le monde.
Interpeller sur les dangers directs des virus informatiques sur nos vies
L’objectif de l’artiste et cette œuvre très originale interpelle sur les dangers de ces virus qui peuvent faire basculer nos vies et perturber tous nos systèmes informatiques. Nous sommes dépendant à un tel point de ces réseaux, que le moindre grain de sable peut rapidement engendrer des réactions en cascade, mettant en péril une entreprise de plusieurs milliers de personnes, menaçant leurs emplois et ainsi de suite.
Les entreprises ne sont pas toutes équipées pour affronter cette nouvelle ère où la menace provient de votre propre réseau informatique. Trop rechignent à mettre à jour leur système se retrouvant sur de vieux Windows XP pour beaucoup, voire plus anciens ; du pain béni pour les pirates informatiques.
Bien étendu, l’œuvre d’art est totalement inoffensive car isolée de tout réseau, attention cependant de ne pas « relâcher la bête » en la connectant à internet ou en y insérant une clé USB !