TOUJOURS PLUS TÔT
Grâce à l’action de la Global Footprint Network & notamment de WWF, nous connaissons la date à partir de laquelle l’humanité a épuisé les ressources annuelles de la planète. L’Homme a pêché le dernier poisson, abattu le dernier arbre, récolté le dernier fruit que la terre peut produire en 1 an, émis plus de CO² que les forêts et les océans peuvent absorber.
Chaque année le même refrain, le plus inquiétant étant que la date a tendance à se rapprocher d’année en année, si bien qu’en 2019, le mois de Juillet devrait être entamé.
DES DISPARITÉS MONDIALES
Actuellement, il faudrait 1.7 planètes à l’humanité pour subvenir à son train de vie actuel, ce dernier étant, il faut le rappeler, très différent suivant les pays.
Les émissions et prélèvements de ressources d’un Gabonais sont nullement comparables à celles d’un Français et encore moins d’un États-Unien. Si tout le monde vivait comme ces derniers, le jour du dépassement interviendrait en mars ! La France ne fait guère mieux avec le mois de mai…
UNE ACTION COMMUNE NÉCESSAIRE
Outre le problème démographique qui semble être occulté par bon nombre de médias et notamment les pouvoirs publics (puisque oui, nous sommes nombreux, et le seront davantage dans les années à venir), nous avons affaire à un cas nécessitant une action collective et une prise de conscience réelle.
Sans parler d’endiguer le problème de manière radicale, il est possible par de simples gestes de réduire considérablement son empreinte écologique. Cela passe notamment par nos habitudes de consommation, changer moins souvent votre matériel, le réparer lorsque c’est possible, acheter des produits d’occasion etc… Sans même parler de l’informatique en particulier, l’électroménager, les meubles, voitures, logements… Cette logique de consommation est applicable dans d’innombrables domaines.
Ce sont ces petits détails, loin d’être anecdotiques cependant puisqu’un simple ordinateur nécessite 436Kg de matières premières, qui feront changer les choses, répartis sur des milliards d’individus, cela peut tout changer.
Pour les anglophones, une vidéo très intéressante réalisée par Sustainability Illustrated